Dernières actualités
- Millau : l'Alpina donne des cours de ski aux résidents des Charmettes
- Inscriptions sorties ski au Lioran : 2ème soirée vendredi chez Sport 2000
- Programme ski 2024
- WE Alpina au Caroux samedi 30/09 et dimanche 1/10
- Résultat de la course enfant 2.5 km du Cade 2023
- Résultat de la course enfant 5 km du Cade 2023
- Résultats 10 bornes du Cade 2023
- Résultats Trail du Cade 2023
- 10 Bornes du Cade 2023
- Sortie couenne du dimanche 14 mai
- Sortie escalade à Lapanouse
- Cavale hivernale
- Belle neige et ciel bleu au Lioran
- Journée découverte 2023
- Ski de rando 28 et 29 janvier
- Sortie ski le 5 février au Lioran
- SKI : Annulation de la sortie au Lioran ce dimanche 15 janvier
- Report journée decouverte au Lioran
- Ski premier rendez-vous pour s'inscrire mercredi
- Compte rendu montagne ski de rando Journée technique samedi 10 décembre 2022
Millau : l'Alpina donne des cours de ski aux résidents des Charmettes
La section glisse de l’Alpina Millau a été retenue au niveau national par l‘Agence Nationale du Sport et la Fédération Française de Ski pour un projet de développement cet hiver à destination d’un public protégé.
Le club de ski Millavois, adhérent à la FFS, propose chaque année des journées d’initiation à la glisse à la station du Lioran. Pour le ski alpin ou le snowboard, elles sont encadrées par les moniteurs fédéraux de Millau. Ces sorties permettent aux jeunes et à leurs parents de découvrir ces sports d’hiver en groupes de niveau, du débutant au plus confirmé, sur un programme de 4 journées par hiver.
Cette année le club a déposé un projet sur appel à concours national de l’ANS et de la Fédération de ski dans le cadre des nouvelles pratiques. Sur les thématiques "ski forme et santé" et ouverture sur les publics féminins une action innovante a été lancée depuis le mois de janvier.
Une opération soutenue par l’Agence Nationale du Sport
Le dossier de l’Alpina Millau a été retenu pour cet hiver et la subvention accordée a permis de développer une nouvelle offre à destination d’un public déficient, en activité dans l’atelier protégé des Charmettes à Millau. Le club Millavois a bénéficié du seul dossier retenu sur le Comité Régional cette saison.
Une première journée de découverte du ski et du snowboard a été proposée à un groupe de 8 adultes de l’établissement Millavois. Ils se sont rendus à la station du Lioran avec leurs 2 éducateurs pour une première journée où les 2 moniteurs bénévoles de l’Alpina leur ont fait partager leur passion de la glisse. Les participants âgés de 20 à 50 ans avaient déjà pratiqué l’activité, ce n’était pas des débutants et donc évoluaient à un niveau de piste bleue ou supérieur pour certains. Les conseils techniques des moniteurs permettant à tous de progresser dans sa pratique de la glisse.
Des groupes mixtes mis en place
Cette première expérience positive a convaincu les résidents des Charmettes de poursuivre l’expérience. La deuxième journée s’est déroulée dimanche dernier, et a été l’occasion de mettre en place la mixité entre les stagiaires de l’établissement protégé et les groupes de ski habituels du club Alpina.
L’ensemble des participants s’est rendu en bus à la station du Lioran sous le soleil pour profiter des pistes enneigées artificiellement, car la neige naturelle est absente pour le moment. L’ensemble des participants de la journée étaient intégrés aux différents groupes de niveau de pratique, encadrés par les 5 moniteurs fédéraux de l’Alpina. Un éducateur de la structure était présent, l’objectif étant que les participants puissent devenir autonomes pour poursuivre la pratique du ski avec l’Alpina l’an prochain, à titre individuel cette fois comme le soulignait l’éducateur présent : "c’est un beau partenariat proposé par l’Alpina. Les participants sont satisfaits et enthousiasmés par ces sorties. Nous avons d’autres coopérations avec des clubs sportifs de Millau mais c’est la première fois que nous venons à la montagne ".
Inscriptions sorties ski au Lioran : 2ème soirée vendredi chez Sport 2000
La section ski et snowboard de l'Alpina Millau vous propose un nouveau rendez-vous pour s'inscrire aux sorties à la station du Lioran ce vendredi 5 janvier de 17h à 19h au magasin Sport 2000, place de la Capelle à Millau.
Les moniteurs de Millau formés et diplômés par la Fédération Française de Ski vous accueilleront pour vous présenter les programmes des 4 journées de l'école de glisse Millavoise.
Vous pourrez vous inscrire pour la journée découverte du 14 janvier et l'ensemble des 4 dimanches proposés cet hiver.
La neige tombe en ce moment au Lioran.
Toutes les modalités d'inscriptions et les tarifs sur notre page Inscriptions Ski au Lioran
Vous pouvez dès aujourd'hui télécharger les documents et les préparer pour vous inscrire vendredi 5 janvier.
Programme des sorties ski au Lioran 2024
Les dates des sorties de ski et snowboard au Lioran sont connues.
La section ski de l'Alpina vous invite à la journée découverte de la glisse le dimanche 14 janvier au Lioran.
Les autres dates sont programmées les 21 janvier, 4 février et 3 mars 2024.
Les tarifs de ces journées et des adhésions à l'Alpina seront communiqués prochainement.
Premier moment d'inscriptions le mercredi 20 décembre à partir de 17h30 au bureau du Journal de Millau 8 place du Mandarous.
Week-end Alpina au Caroux samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre
Les Spéléos à la rencontre des Montagnards........
Le Décor; Camp de base au camping du Caroux à l'entrée des gorges d'Héric
2 secteurs: samedi cirques de Farrières, dimanche rocher Marre
Les Acteurs:
- Loran : rapide et sûr c'est l'expérience montagne qui parle
- Lionel : l'acolyte multisports (à priori non grimpeur mais ça ne s'est pas vu) solide physiquement et mentalement il accompagne le 1er dans ses variantes les + osées
- Geneviève: la Spéléo aguerrie qui renoue avec l'escalade. En fin de 7ème L le dimanche elle en redemande
- Luc: le dur à cuire mais qui cette fois ne nous accompagnera pas dans les voies, sa cheville douloureuse,malmenée depuis 1 mois se rappelle à lui
- Sébastien et Philippe 1 binôme déjà complice en falaise A l'enthousiasme grandissant de l'un pour le gneiss carrousien, son grip, ses fissures et feuillets véritables pièges à coinceurs..la réponse de l'autre qui fait maintenant de la tête en TA
Samedi matin nous rejoignons le "roc des Hirondelles" secteur orienté sud-est pour re travailler sur des petites voies de 2 L, les bases de la progression en Trad ( pose des coinceurs et relais, gestion dissociée des 2 brins de corde...
Au bout de 2 voies le soleil commence à donner.. Qu'à cela ne tienne ! Loran nous ouvre un itinéraire en face N et laisse les protections en place pour ceux qui veulent s'essayer à la tête
La température monte encore, nous marquons une pause et mettons en place 3 ateliers techniques:
- 1 remontée sur corde enchaînée à partir d'un rappel
- différents types de relais avec répartiteur et relais dynamique
- progression en corde tendue sur des parties faciles et modulation de la longueur de corde
Après 15h30 nous re basculons face sud-est pour gravir 2 nouvelles voies ( les 8 et 10 sur le topo)
Une surprise nous attend. L'une comme l'autre sont totalement sous-côtées et de l'avis unanime, nous évoluons dans le 6a sans aucun scellement en place ( pourtant en semi TA). Nous nous en sortons avec quelques frissons et rejoignons au camping , nos visiteurs pour un apéro dînatoire. Sarah G ( maintenant au CAF de Montpellier) et Jérome qui rentrent de l'arête de Bartouyre et Aurélie S et Damien F "nos" St Affricains qui projettent pour le lendemain l'arête des Charbonniers.
Dimanche matin, nous tenons à nous présenter les 1ers au départ de notre grande voie. Comme nous avons fait des repérages la veille, nous trouvons l'attaque de l'arête Marre de suite...(Pour qui s'est déjà essayé au repérage des voies dans le Caroux c'est plutôt un bon début )
L'objectif du jour c'est la fluidité, (gagner en rapidité dans les manips en répartissant les rôles à l'intérieur des cordées, développer sur de + grandes Ls en correspondance avec nos cordes de 60m mais sans s'imposer de tirage, si possible, faire du réversible et de la corde tendue...
Contrat rempli, La voie se prête très bien à une progression rapide et l'escalade y est très agréable et variée.
5 mouflons viennent tranquillement brouter à nos pieds pour achever de nous combler d'aise
La cordée de devant disparaît subitement..., Loran a suivi son instinct et rajouté une variante verticale à l'itinéraire classique....Les randonneurs auront ainsi la surprise de les voir redescendre en rappel directement sur le sentier des Gardes.
Nous trouvons malgré tout avec Sébastien que la voie est sans doute trop bien équipée pour du semi TA et décidons d'enchaîner par une voie. TA qui s'offre devant nos yeux et s'avérera faire 2 L et relier en trajectoire oblique le 1er relais de la " Petite Suisse"
C'est dimanche midi, les voies sont maintenant prises d'assaut , nous décidons sagement de rentrer après un dernier rappel et démêlage de cette put... de corde verte ! Loran nous offre des bières presque fraîches aux véhicules ( sûrement en compensation de son choix judicieux de cordes [en colère] [clin d'oeil]
Beau programme, belle ambiance de partage...et cette fois on peut dire que l Alpina n'a pas été trop mauvais sur le timing !
10 Bornes du Cade 2023, ce sera le 8 octobre
Toute l'équipe de l'Alpina vous donne rendez-vous dans la forêt du Causse Noir le dimanche 8 octobre pour la 47e édition des 10 Bornes Vertes du Cade.
Deux courses adultes, les traditionnels 10 km dans la forêt du Cade et le trail de 15 km sont au programme dès 10h.
Les enfants pourront s'élancer sur les 2 distances et le tracé adapté, soit 2,5 ou 5 km.
Sortie couenne du dimanche 14 mai
Belle sortie pour une journée annoncée pluvieuse, les recommandations de Maxime (pas sur la photo) nous ont menées au site "Le grand toit" du secteur "le Gymnase".
Etaient présents Louise, Maxime (pas sur la photo), Benoit, sa compagne Chantal venue tout droit des USA en passant par l'Angleterre, Frantz qui reprenait l'escalade cette année et n'avait quasi jamais fait de falaise, et moi Luciole.
Voici les résultats de chacun :
Louise 18/20 : pour sa première 7A en tête + une seconde en fin de séance en Moulinette. A fait face à cette 7A très longue en Arrête (presque)sans peur et la refaite pour tenter de la valider sans chute. Elle perd néanmoins deux points pour avoir commencé son échauffement dans une 6B sans tenir compte de la jalousie de ses camarades.
Franz 16/20 mention débutant ++ : très très gros effort pour une première en falaise, a sorti une 6B en moulinette et une 6A en tête, il a cependant perdu beaucoup de points pour avoir oublié son casque. (Je lui aie même fait tomber des petits cailloux dessus pour qu'il s'en rappelle) Il a enfin tenté la terrible 7a dont je fait mention précédemment mais doit s'améliorer sur la montée en Arrête.
Benoit 17/20 : Bonne progression dans ses efforts, il a su effectuer plusieurs fois la manipulation de sommet de voie. Enfin il a surmonté sa peur de la tête dans une 5a et peut être une 5c (quand je ne regardais pas). Point bonus pour l'initiation rigoureuse de sa camarade Chantal.
Chantal 19/20 option Français LV2 : Première sortie en falaise lui vaut une note d'encouragement, elle a réussi à se lancer sans crainte dans les voies proposées par Benoit, et ses effort en Français lui valent quelques points supplémentaire.
Luciole 20/20 : Malgré son refus de tenter la "terrible 7a" en tête, il l'a fini en moulinette après une dizaine de décrochages. A sorti une 6b en tête malgré de nombreuses pauses et une autre 6a mal cotée en rallant beaucoup.
(Ecrivant ce rapport, il s'attribue la note maximale).
Maxime 15/20 délégué (pas sur la photo): A guidé son groupe dans une voie abritée de la pluie, a ouvert plusieurs voies notamment la "terrible 7a" pour la moulinette et a beaucoup aidé sa camarade Louise à progresser. A terminé une 7C en tête profitant des dégaines laissées par d'autres escaladeurs. Cependant son absence injustifiée lors de la photo de classe lui fait perdre de nombreux points !
Avis général sur l'ensemble : Classe très dynamique et bien organisée, les élèves ont su se répartir par niveau et terminer les objectifs de voies dans le temps imparti.
On regrette l'absence de nombreux membres de l'Alpina mais nous espèrerons qu'ils vont se ressaisir pour le prochain trimestre !
Sortie escalade à Lapanouse
Dimanche 23 Avril 2023, 10h00, parking du Pic Vert
Nous sommes 6 au rendez-vous, chiffre pair idéal qui nous permettra de nous organiser en 3 cordées mais qui pour l'heure nous répartit dans les voitures en 2 binômes de 3 (les grimpeurs spéléo au nombre de 4 ce jour-là, auront sûrement la ref !. Pas plus pour les données chiffrées.
Vincent, Karine, Nicolas, Benjamin, et moi nous mettons en quête du secteur le plus ensoleillé de Lapanouse, guidés par Phil qui connaît, une fois n'est pas coutume, les lieux comme sa poche ! Nous finissons par jeter notre dévolu sur le secteur du...parking (ne disposant pas de décapotables, nous sommes toutefois dans l'obligation de renoncer à l'idée d'assurer depuis les voitures).
Le rocher, plutôt prisu, facilite le passage des surplombs et autres micro-toits intimidants qui constituent l'unique difficulté ou presque de ces lignes courtes cotées 5a, 5c et 6a.
Nous adaptons notre technique de grimpe pour ne pas subir la gravité des morceaux déversants : monter les pieds, tendre les bras pour aller chercher à taton des mains invisibles, ne pas traîner, optimiser sa posture pour ne pas grimper de face, profiter des quelques fissures à disposition et puis ne pas oublier de respirer, sur la voie comme au sol
Le mental est sollicité lui aussi : on positive, on s'encourage pas mal, on fait confiance au petit groupe pour croire à des projets qu'on pense trop ambitieux pour soi et sur lesquels on aurait pas misé. Bref, cette journée est (à mes yeux du moins) un bon exercice pour dédramatiser le dévers et sortir de sa zone de confort.
Les binômes tournent autant que le matériel qui transite sur les baudriers des uns et des autres (n'en déplaise à Benjamin qui me rappelle qu'en plus de ne pas lui avoir préparé de sandwich pour le midi, je n'ai pas écouté les préconisations de Thibault qui m'avait conseillé de marquer mon matériel .
Quelques nuages s'invitent en début d'après-midi, chargés seulement de quelques gouttes de pluie. Nous en profitons pour nous accorder une pause déj légère, presque à tour de rôle pour continuer d'assurer et grimper, bien décidés à tirer le plus possible de cette journée !
Une fois les voies du parking épuisées, nous consentons à faire l'effort de déplacer nos corps qui le sont un peu moins, à quelques mètres vers un secteur en terrasse. La Discrète (6a) et sa voisine de droite, une 6b, nous proposent un départ en dévers (pour changer!). Des bacs à portée de mains nous permettent heureusement de décoller rapidement du sol et d'enchaîner vers d'autres petits obstacles, franchis, selon les participants, avec plus ou moins de confiance, de technique et de grâce !
La pluie qui s'intensifie en milieu d'après-midi nous pousse finalement à nous abriter dans la petite alcôve un peu plus haut, restée au sec, dans laquelle il est possible de grimper des voies dans le 7. N'écoutant que notre courage, nous optons pour un goûter collectif. Nous nous sacrifions tous ensemble pour tenter, à coup de dégustation répétée, de percer l'énigme des cookies subtilement salés mais pourtant sans sel de Karine. Les hypothèses vont bon train : chocolat fleur de sel, beurre demi-sel ou roulage sous les ais-sel-les ? Le Tupperware se vide et finit par se refermer, emportant avec lui ce grand mystère...Las de la pluie qui ne cesse de tomber et de nos corps un chouïa fatigués par la grimpe et la digestion, c'est mi-tongs-mi-capuches que nous regagnons nos voitures et nos pénates, content.e.s je crois, de cette première petite sortie en extérieur !
La suite à Potensac Dimanche prochain...rappel à venir !
Plus...
Cavale hivernale
Il nous avait rancardé dans cette ancienne filature de la vallée d’Aure. Nous, on avait tous rappliqué sans piper. Il n’était pas d’usage de discuter ce genre de rendez-vous, ni quoi que soit d’autre d’ailleurs. A notre arrivée, la lumière jaune des ampoules à vapeur de sodium avait déjà envahie les ruelles du village. Adossée au massif de l’Arbizon, la bâtisse de 4 étages était à quelques encablures du bourg. Suffisamment éloignée des curieux pour être à l’abri des regards et assez grande pour accueillir tout le gang. Comme un artefact prêt à veiller sur nous, une vierge marquait l’entrée du chemin. À côté, le ruisseau est bruyant. Il étouffera sûrement les sombres ressauts de cette rencontre au sommet.
Nous sommes les premiers à arriver sur place. Avec moi, Sylvain dit "les petites mains", façon godzilla jouant à Docteur Maboul sur une stalactite de glace ; Thomas, dit le Saint, qui n’avait rien d’un Saint quand on lui mettait deux piques à glace dans les mains ; Lionel "le chirurgien", et je préfère ne pas vous expliquer pourquoi, ce ne serait pas beau à voir.
La petite dernière, c’est Agathe. Elle avait rejoint le groupe tardivement. On ne connaissait rien de son pedigree mais on savait que c’était une fille aux bonnes manières en matière d’encordement et plutôt discrète sur le reverso. Ce n’était sûrement pas par hasard si elle avait choisi de nous rejoindre, ou pas ?!
A l’intérieur, c’est la trêve, pas d’armes !
Piolets, crampons, broches, skis et bâtons télescopiques ne sont pas admis à l’intérieur. Seul le triptyque DVA, pelle, sonde est obligatoire ; question de sécurité. Savoir s’en servir aussi. Il faut toucher juste dès le premier planté.
Le reste de la bande est arrivé par petits groupes. Mais ce n’était pas le même genre. Plutôt à ranger du côté des gros consommateurs de poudre. De la blanche 5 étoiles, des gobelets ou de la particule reconnaissable : ça, c’était leur truc. Des mecs habitués à prendre de gros pourcentages dans les descentes les plus sinistres et passablement doués pour remonter la pente. Des types prêt à vous briser les tibias ???? la malléole à coup de coque trop serrée.
Notre came à nous, c’était la bleue, l’opaque ou la translucide, en sorbet ou aérée. Certes, le milieu est plus raide, il faut faire sa place devant, prendre la tête des opérations avec sang froid. Pourtant ici, les pourcentages s’envolent, les butins dévalent ; 70°, 80° voir 85°, souvent plus dans les faces à faces les plus renversants. Il faut être bien armé et là dessus, on connaissait notre longueur d’avance. Quarks, Nomics, Naja, Lynx ou M14, on avait dans le coffre les armes les plus affûtés. Quelques pitons et des coinceurs mécaniques à jeter par dessus les barricades venaient compléter l’arsenal.
Les skis bien à l’abri, le gang s’ambiance. Les souvenirs des opérations les plus alpines reviennent, les rires montent. Nicolas nous présente sa prochaine cible. Un raid sur les Dômes de la Vanoise. Quatre ou cinq jour à égorger du dénivelé. Cédric quant à lui fait chauffer les fourneaux pour faire parler un rougaïl-saucisse aveyronais un peu récalcitrant.
Un vent glacial avait devancé le dernier virage du Kangoo. Brutalement, la porte s’est ouverte en laissant rentrer tous les vents catabatiques du grand nord. Les gouttes de sueur qui perlaient sur les tempes se sont figées en grains ronds et les larmes de rires, transformées en free-standing en touchant le sol. Les larges sourires aux dents blanches comme neige sont devenus des rictus déversants quand il a foulé le pas de la porte.
El tesorero està aqui
Il avait brasser pour en arriver là, une vie de se faire respecter, glisser coûte que coûte, ne jamais transiger, ne jamais céder. Il pouvait descendre six pieds sous terre, mais à condition de remonter au jumar. Une légende pyrénéenne raconte qu’une plaque à vent l’aurait fait reculer. Depuis, la plaque a disparue de la circulation. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Aujourd’hui son empire s’étend des Pyrénées jusqu’au sommet du Plomb en passant par le plus profond des gouffres du Queyras.
A l’aune de cet vie de fugitif, ce vieux mafioski ira finir sa vie de malfrat dans une planque sur les flancs d’une vallée Lourdaise. Mais, aujourd’hui il il n’est pas encore prêt à passer la main. Demain, il sera toujours prêt à faire la peau au premier ski qui le regardera de travers.
Avec un coup de froid pareil, la grande cascade de La Dorada s’annonçe être en condition et avec elle notre objectif, un contrat sur la tête du couloir en X.
Sous sa mine patibulaire de 450 m, c’est un coup facile pour une équipe bien rodée comme la nôtre. Le grand chef savait très bien qu’il n’avait pas affaire à des débutants. Le stade de l’initiation était largement dépassé pour toutes et tous. Le schéma est simple : on s’embusque dans les premières longueurs et on le dégèle au croisement des deux lignes. Une organisation bien calée ; une équipe de deux porte-flingues en ouverture et une cordée de trois "en flèche" en couverture. C’est bon, on gèle le plan !
On a profité de la nuit pour faire une approche furtive ; 20 mn nous ont suffi pour être en place à l’attaque de la voie.
Après 3 longueurs entre sorbet de schiste et salade d’épinards, une belle petite goulotte nous mène au pied du panneau central.
Le crux du X est là, devant nous. Il nous suffirait d’un tir pour en finir, pourtant, d’un coup d’un seul, on comprend très vite que la tâche sera rude. Droit dans ses bottes, le vaurien nous prend de haut. On n’était pas vraiment armé pour rivaliser avec du gros calibre ; 30 m de glace à 85°, aucun passage précédent, une glace lisse et vierge, pas le moindre accroc au costume.
C’est exactement à ce moment que le chirurgien lâche un "Là ! Y’a chantier ! Ça va être corsé. "
Soudain, comme neige au soleil, notre contrat prend la fuite. Il nous glisse entre les doigts. Le topo annonçait un grade 3+ et "Gravir le panneau central par 2 longueurs à 70/75". L’auteur doit être d’une autre époque, celle où la glace dégeulait du haut du mur pour former un large cône en pied d’éléphant. Aujourd’hui, la période de disette glacière imposée par le réchauffement vient durcir les cotations en glace. Du bas, j’ai un 4+ en ligne de mire, mais se sera un grade 5 ressenti sur une glace lavabo à vous fossiliser les mollets.
On n’aurait pas dû sous-estimer notre cible mais on garde la tête haute. On sort le plan B : "Tous ensemble pour un seul homme".
Je fais le plein de munitions, Sylvain me confie ses broches et Thomas fait le fond de ses poches pour avoir un maximum de chance de faire un carton. J’organise mon baudrier histoire de ne manquer de rien pour faire mouche à chaque shoot.
Dans une bagarre, il faut savoir envoyer la première baffe, le premier coup de piolet dans la face. Les beignes et les châtaignes s’enchaînent, la glace éclate sous les hématomes en distribuant ses piles d’assiettes sur le reste de l’équipe. Sylvain est juste derrière moi, il assure ma progression sur chaque point. La glace est dure, les balles perdues pleuvent. Tellement compacte que je peux voir Agathe et Lionel entre mes pointes avant. Seuls les tueurs à gage alpinistes comprendront.
Le bombé s’amorce enfin, mais il reste encore 10 m devant moi. Plus que trois balles dont deux pour le relais. Dernière protection avant une ultime salve pour en finir de ce corps à corps glacé.
Sylvain enchaîne sur les mêmes protections, Thomas démontera l’artillerie avec soin alors que Lionel finira par le cribler de balles. Agathe, l’écrocheuse, finira le boulot en transformant cette longueur en passoire.
En toute arrogance, il continue à nous toiser depuis le haut de la deuxième longueur. Cette succession de ressauts verticaux de 2 à 4 mètres ne se laissera pas abattre d’un simple coup de piolet, si nomic soit-il ; 60 m nous sépare de la selle. C’est le replat qui marque la fin du panneau central.
Le reste est une large pente de neige profonde à 60°. Une course poursuite entre nous et la sortie du couloir commence. Une cavale hivernale avec la lune aux trousses. Il faut enchaîner les manips de corde plus rapidement, recharger à chaque relais.
On est revenu sur le plan A. Sylvain et Thomas devant et la cordée en flèche aux fesses. Quatre longueurs bien physiques et un ressaut mixte en 3+ (un vrai) à la poursuite de notre prime pour enfin sortir sur l’épaule du Pic de Garlitz.
Le contrat est rempli, le repli se fera de nuit. Thomas et Sylvain ouvre la trace vers le rappel de sortie ; 60 m de descente pour atteindre le Riou Nère et retrouver notre chauffeur.
20h35, on quitte le parking en ne laissant aucune trace de notre passage. Seul le corps gisant du couloir en X restera visible jusqu’à la fin de la saison.
À la filature, l’accueil est solennel. Tonnerre d’applaudissements pour un carton plein dans une si belle ligne. Les mines sont à nouveau réjouies du travail accompli. C’est par une accolade sincère que le vieux mafioski remerciera ses disciples.
Une pièce de moins sur l’échiquier, désormais, il n’aura plus à se soucier du X.
Après le coup de maître de la veille, quand la réussite est totale, c’est le moment de passer du bon temps avec les frangins.ines au stand de tir. De dézinguer des cannettes à coup de 12 au fond de la carrière. On s’enfonce dans le canyon de Bataillence. Quelques promeneurs équipés de crampons prennent discrètement la fuite par le haut. On est seul. Lionel et Thomas repartent pour quelques longueurs en tête sur des contrats plus faciles. Après le beau boulot de la veille, Agathe se décide à trucider une longueur en second. De mon côté, je peaufine la technique "Monia DEVILLE" d’escalade de glace en solo assuré. C’est l’empilage d’un reverso, ou équivalent, monté en mode "relais" et d’une poulie au buste pour favoriser la circulation de la corde. On grimpe sur un ou deux brins. Cependant cela impose un aller-retour supplémentaire à chaque longueur. Un style clandestin pour approcher seul les plus grandes faces alpines.
Sylvain bosse ses rappels longues distance en préparation de son prochain stage de moniteur fédéral. Il va tous les tuer !
Week-end ski / alpi à Ancizan, 4 & 5 février 2023
Les cinq tueurs à gage sont: Agathe, Lionel, Sylvain, Thomas, et Loran, chef de gang
J1 le couloir en X, Bielsa Nord, 400 m, TD III 3+ (à réviser en grade 4+)
J2 canyon de Bataillence, Bielsa Nord, D-, II 3, 40 m
Belle neige et ciel bleu au Lioran
Les conditions étaient idéales pour la 2e sortie de l'hiver au Lioran. Les jeunes skieurs et surfeurs de l'Alpina Millau ont profité d'un beau soleil et de pistes bien entretenues pour cette deuxième journée d'apprentissage de la glisse.
Les néophytes ont pu découvrir l'étendue du domaine jusqu'au sommet du Plomb du Cantal.
Rendez-vous après les vacances scolaires, le dimanche 5 mars pour de nouvelles aventures au Lioran.
SKI: La journée découverte réussie
C’était le grand jour pour débuter la glisse cette saison avec l’Alpina Millau.
Dimanche dernier, rendez-vous était donné sur le plateau de la gare de Millau pour le départ vers la station du Lioran et une première séance de ski ou de snowboard avec l’équipe de l’école de ski du club millavois.
Plus de 40 participants ont rejoint les 6 moniteurs fédéraux du club lors de ce premier déplacement.
La journée découverte a permis à 9 jeunes néophytes de s’initier au ski et 4 autres de découvrir le snowboard.
Cette première journée est un passage obligé par les pentes faibles de la baby et les tapis des remontées avant de prendre ses premières marques sur les planches. Premières glisses, premiers virages et premières chutes permettant de découvrir que la terre est basse. En une seule journée cet effectif de débutant a déjà gagné en autonomie et a terminé la journée avec le sourire et beaucoup d’envie de revenir. Les participants plus aguerris ont eu la chance de découvrir l’ensemble du domaine skiable bien enneigé de la station du Cantal avec les groupes de niveau des différents moniteurs.
Rendez-vous est donné dimanche 12 février prochain pour la deuxième journée au Lioran avec les premières montées en télésiège pour les nouveaux adeptes de la glisse avec l’Alpina
Sortie Ski de rando 28 et 29 janvier
Chalet Angoustrine : organisation Serge en Rando, Claudine en Gastro
Phil Huet, Marc Bernié, Pascal Bonnefous.
Samedi notre routeuse météo d’Engayresque, les yeux rivés sur ses écrans, après avoir recoupé toutes les données, nous prévoit un vent à 10km/h…..
Bon, le progrès c’est bien, mais on va s’en tenir aux prévisions locales :) Vent à 70km/h nous interdisant tout sommet, température ressentie -15° et mauvaise visibilité ; la totale.
Claudine déclare forfait et reste au coin de la cheminée.
On part vers Porté Puymorens mais très vite, on fait demi-tour sur la route dès Latour de Carol car là-haut, en visu, le ciel est d’encre. On observe le sommet du Puigmal tout en rocher, la Tramontane a arraché toute la neige. On décide de partir chausser derrière Font Romeu pour une rando à l’abri dans la forêt. Départ de la Calme, on traverse toute la station de ski pour plonger par les pistes dans la vallée de la Têt. Remontée tranquille dans les sapins sous les averses de neige, mais bientôt nous sommes forcés de quitter l’abri des arbres dans le dernier kilomètre, pour rejoindre le refuge des Bouillouses. On baisse la tête, le masque vissé sur le visage.
Casse croûte bruyant dans la véranda du refuge qui est bondé. Il a ré-ouvert depuis 2 mois avec le même gardien qu’avant mais géré par la Comcom et non plus le CAF.
On quitte ce lieu bruyant pour la crête de la Serre de Llebres à 2200 m, le plafond très bas nous interdit la vue sur les sommets. La couche de neige est limitée, elle n’écrase pas assez la végétation ; si bien que parfois, on passe les skis à travers, sous les genêts. Révision des conversions et trace à tour de rôle avant de se laisser glisser vers la station. On remonte une dernière fois les pistes puis ski jusqu'à la voiture pour une sortie de 6 heures. Cette rando est une valeur sûre pour meubler les jours de mauvais temps.
Dimanche la météo a totalement changé: Grand beau, température -10°, vent à 10km/h , c’est parfait.
On part pour le Mortier 2605 mètres puis descente par la vallée du Galbe.
On prend le forfait randonneur (9€) à la station de Formiguères mais la roue d’entrainement du télésiège est englacée et on piétine devant le portillon d’accès pendant 30mn, l’affichage donne -9°.
Enfin, c’est la chenille qui redémarre, on décolle et on passe de suite au-dessus de la mer de nuages, grand soleil, pas un souffle de vent, le top.
La serre de Mauri, plateau balayé par la tourmente ces derniers temps nous propose plus de glace que de neige mais on passe doucement skis aux pieds. Petite descente dans les sapins pour rejoindre le plateau des Camporels sans passer par le refuge du même nom. Longue et douce remontée vers le sommet du Mortier 2605 m où un vent glacial nous accueille. On range vite les peaux pour basculer dans la vallée du Galbe, parfait piège à neige. Magnifique décor, neige poudreuse, bons skieurs, on enchaine les virages. Pascal essaie ses skis tout neufs, Phil découvre l’itinéraire, Marc se souvient qu’il faisait cette descente avec l’Alpina il y a 3 ans lors du dernier jour avant con finement et Claudine se régale.
Après de jolies pentes ouvertes, on s’engage dans le ruisseau de la Peire Escrite et on skie dans ce canyon étroit et tortueux quasiment jusqu'à la passerelle qui nous fait changer de rive et atteindre la cabane de la Llosa et enfin la cabane de Jaceta.
Ensuite c’est à l’arbre N° 32 qu’il faut remonter pendant 40mn pour rejoindre le parking de départ, Claudine ne se régale plus, que c’est long….. :( :( ! Marc prend alors la tête et au dernier carrefour part à l’opposé…. c’est encore plus long. On tourne la carte dans le bon sens et voici les voitures !
A bientôt dans les Pyrénées
Serge