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Compte rendu montagne ski de rando Sortie du : 11 & 12 mars 2017

Lieu : Vallée d’Aure : Gîte de la Filature à Ancizan

Organisateur : Christian

Participants : 11 Aurélie Sancet, Hélène Cance, Jérôme Laur, Boris Jez, Christophe Paillet, Laurent Souyris, Christophe Vauthier, Patrick Goujon, Philippe Renaudie, Jean Marc Perroncel, Christian Sévérac

Le fantasme de tout montagnard male, c’est souvent de passer une nuit en refuge avec un car de suédoise. Hé bien, nous, sud-ouest oblige, nous avons passé 2 nuits avec une équipe de rugby féminine !! Apparemment elles s’entraînaient pour la troisième mi-temps vu ce qu’elles buvaient le vendredi soir à l’heure où, ridicules, nous buvions une petite bière ou une tisane avant de nous coucher !!

 

Cette sortie venait remplacer le week-end d’initiation annulé le 14 janvier. 4 vrais débutants (Jérôme, Boris, J. Marc et Christophe P.), 2 débutants dégrossis (Aurélie et Laurent), 2 retours au ski de rando (Christophe V. et Philippe) et 3 expérimentés (Patrick (1ère sortie Alpina) Hélène et moi.

La météo annonçait une belle journée pour le samedi et mitigé le dimanche matin.

Samedi 11 mars : J’avais prévu le pic d’Augas, mais vu l’enneigement, je propose qu’on aille faire le Bataillance (2604m). Grand beau ! L’équipe est motivée puisque nous démarrons du parking (1800m) à 9h15, sacs bouclés et  crampons réglés !! Passage du petit ressaut avec les couteaux, il est tôt, versant nord, la neige est dure, on est de suite dans l’ambiance !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit cours collectif de conversion dès l’arrivée au soleil… Attention, interro écrite dans 10 minutes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le départ avec le port de Bielsa dans le viseur !

Au gros ressaut qui suit, CCC surprise (Contrôle Continu de Conversion !!), Jérôme se rate dans la dernière conversion bien gelée et redescend à la case départ ; Au passage il se fait raboter le bras par la neige gelée because la manche qui est remontée…     Aurélie, qui a fait surement un stage chez Dunlopillo, a gagné en souplesse, elle arrive maintenant à mettre ses skis presque (encore un stage à  faire chez Epéda !) parallèles lors des conversions.  Ensuite on attaque les ressauts qui se suivent  jusqu’à la grande traversée. Boris a un début  d’échauffement à la cheville. Aurélie fait l’infirmière et c’est reparti !!

 

 Mais où est l’ambulance !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            

           

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la grande traversée vers le port de Bataillance

 

 

      

 On sent de la motivation dans le regard !!

 

La longue traversée fait beaucoup de mal à Boris, réveillant de vieilles douleurs à son genou. Il arrive péniblement au pied du dernier mur final (les talkies fonctionnent à fond !!)  et met en place un atelier saucisson au bas de la pente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                          

  La sortie du mur final.

La dernière pente est en très bonne condition. Le vent a soufflé sud et a apporté de la neige fraîche. Seuls, les derniers virages sont en neige dure, mais tout le monde monte sans problème.  Christophe V. qui accompagnait Boris fait une montée éclair  et rejoint le reste de la troupe.

 

 

 

On laisse les skis à la crête et on file tous à pied jusqu’au sommet où il y a foule. Au dessus de nous, une escadrille d’oies sauvages file  vers le nord ; le printemps arrive.

Puis c’est la descente. Petite montée d’adrénaline pour beaucoup au premier virage…… Quelques chutes…ça chambre un peu…..La neige est facile à skier, un peu changeante quand même.

On récupère Boris au passage et on file vers le bas pour casser la croute.

J’installe un atelier Arva au dessous de l’atelier pique-nique, et tout le monde s’y colle par équipe de 2.

Le verdict du chronomètre est impitoyable : de 19 à 3 minutes suivant les équipes et  les Arvas utilisés.  Beaucoup de temps perdu à sortir l’Arva de ses vêtements, préparer pelle et sonde, affiner la recherche, s ‘organiser.

Une meilleure organisation (un qui cherche de  suite, l’autre qui prépare la pelle et la sonde) et  l’utilisation du Mammut y sont aussi pour beaucoup……

Vu qu’il y avait 9 mecs pour 2 filles, la galanterie a voulu que ce soit les filles qui gagnent !!

Retour aux voitures après 16h. Petite bière à St Lary

Puis phase de réhydratation au gîte , pendant que la future équipe de France de rugby  se fait des passes et des pompes ( s’il y a un raté !!) dans la cour !!

 

 Dimanche 12 mars : Vu que la météo annonce une dégradation  en début d’après midi, j’opte pour le « Lenquo de Capo » (2716m). On est censé avoir une alternance nuage éclaircies jusqu’à midi !!!

On se lève très tôt et nous sommes prêts  à 8h sur le parking. On est dans la crasse avec une visibilité de quelques dizaines de mètres.  Laurent prend la Webcam du pic de Piau : c’est pareil. Nous sommes les premiers, 2 palois arrivent et doivent partir vers la hourquette de Chermentas. Le but est de monter le plus haut possible en espérant que ça va se lever….. On démarre le long de la piste et je guette  le passage vers la passerelle. Je veux essayer de remonter jusqu’à la moraine qui démarre sous  le  couloir, puis remonter jusqu’au couloir. J’ai l’altimètre, mais pas de boussole, ni de GPS.

Les 2 palois se raccrochent à nous plutôt que de tourner en rond dans le vallon.

Après la passerelle, toujours dans la crasse, je longe quelques temps des traces de descente mais j’ai peur de prendre des traces qui viennent du port de  Campbiel. Je les laisse donc pour repartir vers la droite.  Je remonte jusqu’à 2000m ( à l’alti) pour revenir  à gauche vers la moraine.  On commence à traverser une coulée d’avalanche, puis une autre.

Je comprends que je suis parti trop à droite, mais  on n’a pas le choix. Je continue ma traversée. A la cinquième coulée, l’ambiance se plombe, ça ne parle plus du tout derrière !!

Heureusement, je croise des traces et j’arrive à la  moraine. Petit briefing : comme ça ne se lève toujours pas, au grand dam d’Hélène qui espère une éclaircie, on décide de descendre.                         

 

 

 

L’ambiance du départ !!

Dans le « jour blanc » on utilise la technique du piquet : le premier descend sur 10m, se fait doubler d’autant par le second et ainsi de suite. Ca permet de descendre rapidement en ayant des repères visuels. On ski sans difficultés sur la neige marron du Sirocco.

On revient au parking à 10h15. 2h et 300m de dénivelé, bilan de la journée !! Boris et Christophe P. qui ne nous ont pas accompagnés nous rejoignent. Ils arrivent d’Espagne où il fait grand beau !!

Retour au gîte puis départ à Millau vers 14h. C’est dégagé dans la vallée, mais ça reste bouché en fond de chaine !

 

Au bilan, une initiation en demi-teinte avec une super journée le samedi où tout le monde a pris du plaisir, même ceux qui souffraient, et une matinée de dimanche bouchée qui a apporté néanmoins son lot d’expérience.  Peut-être des conditions un peu difficiles le samedi avec la neige gelée, mais ça a permis à tous les nouveaux de faire connaissance avec les différentes situations auxquelles on peut être confronté lors de courses normales.

 L’itinéraire du Lenquo de capo en 2014 par temps de paix vu de la passerelle. On devine le couloir en haut à droite, mi-ombre, mi-soleil et la moraine en dessous. L’itinéraire du port de Campbiel prend la large bande de neige du bas entre les barres.

C’est quand même plus joli par beau temps !!!!!!!!!!!!

Lu 2664 fois Dernière modification le mercredi, 15 mars 2017 23:41