Nous avons bien entendu suffisamment de cordes ! Nous entamons la descente. J'équipe et grâce à cela je suis sans doute le seul à ne pas claquer des dents. Le courant d'air aspirant est très fort jusqu'à -20 m (étroiture). Léo, serge et moi-même allons quasiment jusqu'au fond. L'air aspirant ne semble plus présent... Anthony a entamé un point chaud ! Conditions exécrables ! Patrick, lui, a préféré rentré à « sweet home » avant même de descendre... On se dit qu'il a eu raison. Nous ressortons dans le brouillard, le vent et la pluie et dévalons au plus vite la pente de l'Usclat vers les véhicules. C'était vraiment le jour à aller là haut ! Il ne manquait plus que la neige !
Nous ne sommes pas battus pour autant. Nous nous rendons au bivouac des Costecalde non sans avoir récupéré Philippe (SC Capdenac) qui nous a rejoint. La tente parapluie de 3 m X 3m est la bienvenue et nous entamons un apéro bien à l'abri. C'est le réconfort ! Les plus optimistes tentent de faire des grillades... Les malheureux ! François redescend sur Millau et nous ne sommes plus que six pour finir la soirée.
Nous tentons de faire sécher les « sous combardes »... Utopie !
La nuit le temps ne change guère : pluie, orage et pluie.
Le lendemain dimanche... Il pleut. Bernard, Karine, Christine et Jonathan ont rendez-vous avec nous à Gros Garnon. Serge et moi nous y rendons pour les récupérer. Après avoir raconté notre super journée nous décidons d'aller faire un tour à Banicous jusqu'à -150.
Nous nous changeons sous la pluie et l'équipe de la veille est déjà trempée jusqu'aux os avant même de descendre dans la cavité. François quant à lui nous rejoint à l'entrée du trou pour nous accompagner. Son plus gros trou pour lui, qui est quasi débutant. Heureusement la visite se passe sans embûche. Mais jamais je ne me suis autant « pelé » du début à la fin... Et je crois ne pas être le seul ! Spéléo « maso » ? Un peu sans doute !
Mais que faire d'autre que d'aller sous terre avec un temps pareil ?
Caillou