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Compte rendu sortie cantal week-end du
28-29/01/2017


10 Participants : Christian et Hélène, Pierre et Christine, Thibaud et Sarah, Denis, Hélian, Loran, Nicolas.
Organisation/encadrement : Cyrille

Samedi 28 : Avant même de partir, nous savons que ce ne sera pas un grand weekend de ski. La neige sera bien au RDV, mais pas suffisante. C’est pour cette raison que nous avons modifié le programme et opté pour une « initiation cascade de glace ».

Au vu des conditions météo, nous préférons nous retrouver au gîte de Coltines, niché au fond de son cratère. En effet, le front froid est prévu, mais pour l’après midi. Pour le moment il pleut ! Une fois les derniers préparatifs terminés, les crampons réglés, le moral remonté … Nous nous dirigeons vers le col de serre. Personne ne semble bien pressé de sortir de la voiture, nous préférons profiter encore quelques secondes du confort de l’habitacle et admirer les flocons de neige gorgés d’eau  disparaitre progressivement le long des vitres.
L’heure du grand bol d’air frais est arrivée, Thibaud a laissé le chien au chaud à la maison et Christine a fait de même avec son baudrier ! C’est donc sous une pluie battante et sous le regard attentif du pisteur que nous nous élançons vers le fond de la vallée de l’Impradine.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ton est donné, aujourd’hui c’est crash test pour les gore tex ! Une demi heure de marche aura suffit pour nous tremper, heureusement pas jusqu’aux os. Nous remontons progressivement vers le canyon de « Saladingue », la forêt est notre premier refuge. Rapidement notre progression est stoppée par la première cascade.
 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouf ! Il reste encore de la glace mais son ventre sonne creux, nous préférons l’équiper depuis le haut.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir donné quelques recommandations sur l’aspect sécurité, les trucs et astuces pour franchir un mur de glace, nous passons à l’action pour éviter de trop se refroidir. En gros malin après avoir donné les bons conseils pour ne pas avoir froid, je réalise que j’ai laissé ma doudoune et mes gants chauds en haut de la cascade, or je suis en bas ! Dommage, je vais gouter à l’onglet, mais je ne serai pas le seul…
Progressivement nous nous enfonçons dans les entrailles du massif et retrouvons la douceur des chutes de neiges. La seconde cascade peut se franchir en tête Loran et Nicolas l’équipe d’une corde fixe. Technique dite himalayenne, qui consiste à remonter avec l’aide d’une poignée et des piolets.
Préférant le style alpin, j’ouvre une nouvelle ligne en parallèle. Les conditions restant franchement humide et fraiche, nous ne ferons pas de pause pique-nique, au plus grand désespoir de Christian, mais j’autorise le grignotage !
Photo suivante, le groupe au pied du deuxième mur !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thibaud à l’attaque !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une dernière difficulté reste à franchir,  Loran et Sarah se lancent en tête de cordée. La neige ne porte pas, les cumuls sont importants dans le fond du canyon, jusqu’aux genoux pour moi, jusqu’aux cuisses pour Christian. Nous aurions pu faire de la descente de canyon en ski, mais ça n’existe pas, donc  nous prenons la tangente et entamons la redescente par un itinéraire parallèle. 16h nous regagnons les voitures, le ciel est parsemé de quelques flocons de neige et le pisteur est toujours là !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une bonne douche chaude à l’eau minérale de Coltines, puisé à l’aide d’un forage profond de 250 m et prochainement mise en bouteille pour la plus grande fierté du maire. C’est une soirée raclette au gîte des filles qui nous attends.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas de ne pas dormir au buron d’Eylac ! Sarah ayant revêtu sa sublime peau de zèbre, Christian peu compenser le manque du repas de midi, tout en restant raisonnable, en tout cas officiellement,  respectant son cota de tranche de fromage, maximum 6.
Dimanche 29 : Il fait beau ! Cela fait toujours plaisir quand la météo se trompe dans l’autre sens. Nous allons commencer par éviter de faire des cascades sur la route, qui s’est revêtue d’une fine couche de glace. C’est donc prudemment que nous regagnons le col de serre dernière le chasse neige, qui d’ailleurs ne chasse rien du tout.
Les crêtes du Peyre Arse scintillent dés le matin sous un soleil radieux, ce qui nous donnent des idées. Après un rapide sondage nous optons pour faire deux groupes. Un premier optant pour parcourir les crêtes ensoleillées (Christian, Hélène, Christine avec son baudrier et Pierre). Ils nous ramènerons et partagerons avec nous de magnifiques images de cette balade hivernale.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Christian toujours à la lutte avec ses courtes jambes et la neige profonde !

Mais il est toujours là et tient le rythme !


 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah, il n’est plus là !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il revient à l’avant poste pour le sommet. Sacré Christian !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Un moment de contemplation, ….ça change de la possession. A méditer ….

En plus cela permet de belles rencontres. Espèce endémique la « cantalbiche ! »

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le second groupe composé de Thibaud, Sarah, Denis, Hélian, Nicolas, Loran et Cyrille opte pour renoncer au soleil, mais découvrir l’exigence des cascades du Puy Mary. Et ils ne seront pas déçus !
Après une marche d’approche sous un bon rythme imposé par Sarah, nous arrivons chaud au pied du Puy Mary !
Après un petit aller retour sous la face nord afin de choisir notre défi de la journée, nous revenons finalement sur nos pas pour s’élancer en deux cordées. Vous nous excuserez, mais c’est une activité durant laquelle il est malcommode de faire des photos, vous pourrez peut être admirer des vidéos si les cameras ont fonctionné malgré un froid vif.

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Unique cliché exploitable ! L’ambiance est là ! Et vu du haut c’est pire. Vous noterez le contraste avec les cantalbiches… ici des glaciairistes.

Je pense que chacun a pu se faire plaisir à son niveau, il y a eu de beaux engagements, une deuxième longueur bien raide et sous tension pour Loran, des beaux relais sur broches, des rappels aériens, des longueurs poudreuses en « forêt verticale », ceux qui étaient là comprendrons et surtout de larges sourires sur des visages fier d’avoir sublimé la peur, en joie !
Nous rentrons avec une bonne heure de retard sur l’horaire annoncé, mais le pisteur est toujours là ! C’est rassurant.

Lu 831 fois Dernière modification le samedi, 08 décembre 2018 19:43