c’est bouché. Nous décidons d’aller boire un café au troquet du coin, afin de réfléchir à la suite de la journée. Nous sommes rejoints par un couple de skieurs de Bordeaux. Après discussion, nous changeons le programme et partons avec eux pour le « Signal de Bassia » 1921m. C’est plus raisonnable, et la première partie, dans les arbres est donc protégée. Nous progressons ensemble jusqu’au col de Beyrède. Ensuite la pente augmentant, le groupe Alpina s’est détaché …
Nous atteignons l’antécime à 1865m dans la purée de pois. Alors nous rebroussons chemin car l’orientation est difficile. Mais la neige est « top », et dés que nous sommes sortis du brouillard, c’est un régal : godille entre les sapins jusqu’à l’auberge du col de Beyrède (fermée). Nous pique niquons sans voir arriver nos Bordelais … nous sommes un peu inquiets. Nous poursuivons la descente jusqu’à Payolle et leur voiture est toujours là.
Après une heure d’attente au troquet à imaginer le pire, ils nous ont rejoints. Nous sommes soulagés de les revoir … ils s’étaient perdus à la descente.
Retour à la grange, où nous avons passé une excellente soirée autour du poêle.
Dimanche 07/04 :
Objectif : Coste Ouillère 2514m .Départ du parking à 8h30, grand ciel bleu et de la neige fraiche puisqu’il a neigé la veille et durant la nuit.
La première partie se fait dans la forêt, sur la route recouverte de neige menant à l’hourquette d’Ancizan.
Après une pause aux Cabanes de Camoudiet, les choses sérieuses commencent.
Nous faisons la trace sur le début du parcours, avant d’être dépassés par des fusées de l’équipe espoir de ski de rando des Pyrénées.
A l’approche du sommet, skis sur le sac sur les 50 derniers mètres.
Nous aurions finalement pu finir sans déchausser
Le sommet 2514m avec en fond, le Montfaucon (à faire une prochaine fois) 12h30, soit 4h de montée
Une idée du tracé de la dernière partie
La neige est réellement top niveau. Nous faisons des traces de rêve dans 30 cm de poudreuse. Nous en profitons un maximum, même si nos jambes sont lourdes.
Bilan : On a bien fait d’y aller
Nicolas B