l'autoroute (que ne manque pas de me faire remarquer Jean-François). La redescente est bartas piquants, mais bientôt nous rejoignons une ancienne voie ferrée qui nous fait l'effet d'être en plein film « Western Spaghetti ». Celle-ci nous mène au gué qui matérialise le début de la remontée du ruisseau de Lagarel.
Comme il y a un peu d’eau (3cm, mais nous n'avions pas prévu les bottes en plastique), nous optons pour l’option vignes et oliveraie où nous avons le privilège de trouver des olives à l'heure de l'apéro. Si c'est pas du timing ça !
Bon, ok, elles sont un peu amères, mais ils ne sont jamais contents ! Dès que le lit du ruisseau devient praticable, nous redescendons au cœur des terres rouges. Les chiens s'en régalent et nous aussi.
C'est l'heure du repas et Jean-Louis nous trouve un endroit sympa pour poser les sacs et nous affaler au soleil printanier que nous apprécions à sa juste valeur. Le bémol, juste le passage de quelques motos cross nous font nous rappeler que nous ne sommes pas vraiment coupés du monde.
Après avoir recharger les batteries, en solide et liquides de toutes sortes, nous reprenons notre chemin. Nous avons déjà en ligne de mire le Mont-Haut qui nous attend du haut de ses 310 mètres. L'ascension est aisée et agréable, le sentier passe au milieu des ruffes et, brusquement, au trois quart de l'ascension, nous passons brutalement dans un régime calcaire. La transition est impressionnante.
Au sommet, nous récupérons une piste qui contourne le Mont-Haut et comme la vue est panoramique, à gauche nous surplombons un beau canyon de ruffes, à droite, nous pouvons contempler la plaine avec Montpeyroux et Gignac au loin, ainsi que Saint Saturnin de Lucian. Et, droit devant, le clou de notre randonnée est aussi en visuel : le Rocher des deux Vierges ainsi que le mont Saint Baudille (ou Pic Baudille) en second plan. Lionel en est très perturbé à savoir : « Les vierges seront-elles au rendez-vous ? » Au moins, cette interrogation le fait avancer !
Afin de tromper sont impatience quand à savoir le fin mot de cette histoire de vierges, il nous fait partager ses connaissances en matière de parfait petit homme d'intérieur. Il nous fait une démonstration de pliage de tee-shirt façon « Sérial plieur ». Mission accomplie, il fait l'unanimité au sein de la gente féminine, tout le monde est scotché !
Après cet intermède, nous continuons notre progression, le Rocher n'est plus qu'à quelques suées (le soleil est très présent et on se dit que cette rando l'été doit être terrible).
Difficile de tenir les rênes jusqu’au bout. Arrivé au pied du Rocher, c'est l'anarchie la plus complète, chacun prend le chemin qu'il veut ! Lionel veut couper tout droit (l'appel de la vierge, sûrement !), Jean-Louis est déjà parti sur le sentier balisé mais « pas grave », on suit Lionel (Quel charisme!). Un peu plus haut, c'est pareil, chacun prend son chemin, heureusement, tout le monde arrive au sommet.
Là-haut, après recherche, point de vierges. Mais, c’est beau. Outre la vue à couper le souffle, il y a des ruines, des failles, des trous, un refuge, une chapelle et des rochers très accueillants pour flemmarder au soleil.
Il est bientôt temps de redescendre et là, c'est le hic. Le sentier est abrupt et accidenté. Je l’avais pensé très fort : « Il y en a qui vont pas aimer... » Ils se reconnaîtront et j'en fais partie. Il y a eu des photos de prises, mais pour ma part, j'avais déjà fort à faire avec mon équilibre précaire, sans encore ajouter un handicap avec l'appareil photo.
Les voitures sont au bout du chemin et c'est avec plaisir que certains(nes) vont retirer leurs chaussures de marche et poser les bâtons.Nous avons fait 18Kms 6 et 700m de dénivelé.
Mais tout n'est pas fini, il reste encore l'épreuve du gâteau à surmonter (rappelez-vous la question : Y en aura-t-il assez ?)
Eh bien oui, et comme nous n'avons perdu personne, les parts furent simplement plus petites. Pour la boisson, pas de problème car Marielle en visite sur Millau et qui nous a fait l'honneur de la rando, a apporté de quoi fêter dignement son nouveau statut de « Mamie ». Pour ceux qui ne le savent pas encore, Lisa a eu une petite fille prénommée Léana. S.Vissac
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