qui est rarement en condition et qui a l’avantage de se trouver à ¼ d’heure de St Lary. Donc on est parti, sous la pluie mais sans se presser, chez Sarrat pour louer. Effectivement vers 10h, la pluie s’est arrêtée. Nous filons à Ens, départ de la rando (1207m). Il y a déjà près de 50 cm de neige. Ça crachine un peu au démarrage, mais on aperçoit rapidement le soleil qui éclaire les crêtes de la montagne d’Arrens, le Montious et tous les sommets jusqu’au pic du Lion. Nous sommes les premiers (et les seuls d’ailleurs !!), il faudra faire la trace dans une neige un peu ...très lourde. Nicolas (C.) qui a loué un split-board (c’est 2 demi-surfs qui font un surf entier après assemblage) est obligé de refaire la trace car un seul de ses demi-surfs est plus large que nos 2 skis réunis !! La montée se fait sans problème, accompagnée par une légère pluie, mais on reste optimiste en voyant le soleil à quelques encablures. Au passage du lac de la Coume, on aperçoit même le soleil à travers les nuages. On passe la crête pour attaquer la grande combe qui amène jusqu’au sommet. Là, par contre, la météo nous abandonne et c’est la pluie puis la neige qui nous accompagne. Nicolas (L.) commence à accuser le coup physiquement. Hélène et Fabrice se chargent de la trace et je prends la place de Guilhem pour rester avec Nicolas (L). Vers 1950m, voyant que Nicolas est un peu...beaucoup fatigué, on s’arrête tous les 2 au pied d’un rocher. Je creuse un trou dans près de 1 m de neige pour s’abriter. Tout le reste de l’équipe est au dessus de nous, mais on ne les voit pas à cause de la rupture de pente. En fait, ils ont monté 50 à 100m de plus, mais comme la météo se dégrade un peu …beaucoup !!, ils ont fait demi-tour en même temps que nous. Ils passent près de nous pendant que Nicolas se refait une santé parce qu’il est un peu…pas mal entamé ! Puis c’est la descente dans une neige profonde et un peu…très lourde. On arrive à enchainer quelques virages, mais pour Nicolas (L) c’est le début d’une très, très longue galère. Il n’arrive pas à s’équilibrer sur cette neige et la fatigue de la montée n’arrange rien. Il n’enchaine pas les virages, mais les chutes et cela à un rythme très soutenu !! Je reste derrière lui pour lui ramener un ski, un bâton, parfois les 2… Pendant ce temps, l’écart se creuse avec le reste du groupe qui se pose des questions en ne nous voyant pas arriver. On débouche de la crête (1600m env.) juste au moment où Guilhem et Fabrice s’apprêtait à remettre les peaux. Finalement on arrive aux voitures après 5h de skis, soit en gros près de 2 heures de plus que normalement (on n’a même pas sorti le sommet d’une course donnée en 3h) . On est tous un peu….énormément trempés. Julien et Cédric se mettent même en caleçon dans la voiture en espérant de ne pas avoir un contrôle de gendarmerie… On ne voit plus le soleil nulle part !! Nicolas est un peu…complètement cuit. On se retrouve au gîte pour une douche bien chaude et des vêtements secs ! Puis c’est la tisane, les bières, l’apéro et le repas… Georges Balses passe nous voir et nous annonce du mauvais temps tout le dimanche matin et une amélioration que vers 13/14h. On décide de voir comment ça se présente le matin..
Dimanche 20 janvier : On se retrouve le matin au petit déjeuner, dehors il neige et il y a déjà 5 cm au sol. Plus la matinée avance et plus ça se bouche. On ne sait pas trop quoi décider. Guilhem voit des locaux qui lui disent qu’il y a eu des avalanches cette nuit avec beaucoup de vent en altitude. Personne n’est vraiment motivé, la journée de hier nous a quand même pas mal usé. On se dit que monter dans la crasse pour trouver du vent en haut et n’avoir du soleil qu’à 14h, ça fait beaucoup. En fin de compte il est décidé d’annuler ; les toulousains ramènent le matos loué, Guilhem est le premier à partir, puis les toulousains. A 10h, quand on met le dernier sac dans la voiture, les nuages se déchirent et c’est un grand ciel bleu qui illumine les arbres enneigés !! Ça se lève bien mais ça reste aléatoire avec toutes les crêtes en face qui restent accrochées. C’est trop tard pour tout ressortir et rechausser les skis. On rentre à Millau avec un peu... beaucoup les boules. La pluie et la neige vont nous accompagner jusqu’à Millau avec des voitures rangées en désordre dans les bas côtés.
Conclusion : C’est un week-end où on a fait toujours le mauvais choix !! Il fallait faire le pic du Lion le samedi (il y faisait soleil) et le cap de Laubère tranquillement le dimanche sans se presser.
Il y a des week-ends comme ça.
Malgré ces conditions, les débutants (Nicolas C.) ou pseudo débutants (Cédric) ont apprécié. Nicolas L. souhaite revenir dès qu’il maîtrisera un peu mieux le ski.
Le problème de communication dans un grand groupe s’est encore posé, l’achat de talkies se repose une fois de plus. S’il y en a qui maîtrise ce genre d’outils, on attend des conseils sur des modèles particuliers (bas de gamme de Décathlon ou modèles plus haut de gamme ??)