afin d’éviter la pluie, car le départ est à 1800m (à gauche du tunnel de Bielsa). Après avoir loué les skis et réglé les crampons, nous nous sommes mis en route vers le tunnel de Bielsa.Arrivé sur place, le ciel était couvert et légèrement neigeux, mais la visibilité correcte. Il y avait une couche de 10 à 15 cm de poudreuse. Après un briefing et le test des arvas, nous nous sommes mis en route.
Les premières pentes ont permis de faire les premières conversions …. La troupe avançait de manière assez homogène, mais la trace devenait de plus en plus difficile à cause de la visibilité qui baissait et de l’épaisseur de neige fraiche qui augmentait. Le dernier mur était un peu plus raide, mais tout le monde a négocié les dernières conversions correctement et dans la bonne humeur. Arrivés au col des Aiguillettes, nous avons décidé de redescendre après une petite pause afin de profiter du peu de visibilité encore disponible.
Nous avons eu environ 30 cm de poudreuse sur la partie haute. C’était très agréable, même s’il y avait quelques chutes. Les moins aguerries ont malgré tout un peu galéré. Nous avons profité de la descente pour faire un exercice arva. (Analogique et numérique). Guilhem nous a fait un briefing complet et nous avons sondé, pelleté … puis retrouvé le sac avec l’arva sous la neige.
Fin de la première journée de ski. Victor B a lancé l’idée de faire la soupe pour le soir …. Après les courses (patates, poireaux, carottes, etc.). Pierre et Jean Philippe s’y collent (pendant que Victor va changer ses skis un peu trop courts … il sera de retour pour l’apéro). Nous avons passé une excellente soirée et la soupe fut appréciée, ainsi que les pates (il y en avait pour 20 au moins).
Météo France annonçait du beau temps pour le dimanche et je décidai de faire Lenquo de capo depuis Piau Engaly.
Le dimanche matin, c’était bouché. Nous avons démarré à 8 seulement (4 départs le samedi soir). Des skieurs nous devançaient, ce qui nous a permis de ne pas avoir à faire la trace. Il avait beaucoup neigé pendant la nuit : 30 cm de neige fraiche en bas. La montée s ‘est bien passée, même si c’était plus raide que la veille. La couche de neige fraiche augmentait avec l’altitude. (50 à 60cm à 2500m)
Nous attendions désespérément l’éclaircie… elle n’arrivera jamais. Au contraire, le temps s’est gâté, le vent soufflait en rafales et la visibilité baissait. Arrivés au replat avant la dernière pente sous le col, nous avons croisé le groupe nous précédant qui faisait demi -tour.
Décision a été prise de redescendre après une courte pause, sans aller au col. Le début de la descente était sympa mais nécessitait un bon bagage technique «spécial poudreuse ». Beaucoup ont gouté la neige de prés et l’ont trouvé bonne, donc ils l’ont goûté… à nouveau. La neige s’est transformée en pluie, et la poudreuse s’est alourdie à vitesse grand V.
Elle était alors très difficile à skier car très humide. Jean Philippe a pimenté un peu sa descente. Il a d’abord perdu un ski que nous avons cherché quelques minutes sous la poudreuse, puis après quelques virages, sa fixation a cassé. Il a été contraint de redescendre à pieds sur au moins 500m de dénivelé.
Nous sommes retournés aux voitures en deux groupes, bien rincés dans tous les sens du terme... (Surtout jean Philippe) .De retour au gite, nous avons terminé la soupe qui fut à nouveau fort appréciée.
Bilan : Une météo pas terrible, mais nous avons néanmoins pu faire 2 sorties. L’objectif « initiation » est atteint, et l’ambiance a été excellente.